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Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a présenté aujourd’hui en conférence de presse l’échéancier global du projet de déconstruction du pont Champlain d’origine ainsi que les méthodes privilégiées par la société Nouvel Horizon Saint-Laurent S.E.N.C. (NHSL) pour y arriver. PJCCI a également fait le point sur l’avancement des divers volets du projet.
NHSL procèdera à la déconstruction du pont suivant trois méthodes différentes. La déconstruction des portions en rive sera effectuée à partir de jetées aménagées en bordure du fleuve et à l’aide d’équipements standards (pelles mécaniques et grues).
Les travaux sur le fleuve, qui comptent pour plus de 65 % du projet, seront exécutés à l’aide d’un système de plateformes fixées à des tours de levage de grande capacité installées sur une barge-catamaran. Prévus de 2021 à 2023, ces travaux seront réalisés dans un environnement contrôlé et loin des résidences, en tout respect du milieu fluvial et des riverains.
C’est à l’automne-hiver 2021-22 que s’amorceront les travaux sur la structure métallique située au-dessus de la Voie maritime. On prévoit d’abord le retrait de la travée suspendue de 2 200 tonnes, et sa descente sur une barge à l’aide de vérins à câbles. Suivra le démontage des sections en porte-à-faux et des travées d’ancrage à l’aide d’une grue située sur les jetées et la digue. Le chantier se terminera par la déconstruction des piles à l’aide de pelles haute portée en 2023 et la démobilisation des jetées d’ici janvier 2024.
« Le projet de déconstruction du pont Champlain créera des emplois, élargira l’accès au rivage et maximisera le recyclage des composantes d’un pont qui a marqué le paysage de Montréal pendant près de soixante ans », a déclaré l’honorable Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités. « Je me réjouis que la société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée et la société Nouvel Horizon St-Laurent collaborent de sorte que ce projet soit réalisé de manière durable en minimisant l’impact sur les collectivités locales et en protégeant l’environnement au profit de tous. »
« L’ambitieux projet de déconstruction présente d’énormes défis tant sur le plan technique qu’en matière de protection de l’environnement. NHSL a amorcé les travaux à l’Île des Sœurs, une première étape franchie avec succès. Pour ce qui est des travaux sur le fleuve, les méthodes choisies sont innovantes et permettront de minimiser l’incidence sur la population », mentionne Sandra Martel, première dirigeante de PJCCI. « Par ailleurs, nous assurons un suivi constant auprès de NHSL afin que des pratiques exemplaires en matière de SST soient maintenues sur le chantier », ajoute-t-elle.
Fabrice Guédon, directeur du projet pour le consortium NHSL, précise : « Nous sommes très fiers de contribuer à ce grand projet de déconstruction, d’une ampleur jamais vue au Québec, tout en étant réalisé dans le respect de l’environnement et des communautés. Notre savoir-faire, conjugué aux hauts standards de PJCCI, nous permet de mettre de l’avant des pratiques durables qui, nous l’espérons, inspireront les nouvelles façons de faire en matière de déconstruction pour les projets à venir. »
La déconstruction de la culée et des deux travées à l’Île des Sœurs a été réalisée rondement tout en veillant au respect des critères environnementaux et en minimisant les impacts sur la collectivité. Étant donné l’ampleur des travaux, la fermeture du boulevard René-Lévesque était incontournable, mais tout a été mis en œuvre pour limiter la durée de cette fermeture et assurer le maintien sécuritaire du transport actif.
En marge de la déconstruction, dix projets de recherche et développement se tiendront et porteront sur différents aspects et composantes du pont Champlain dont les éléments de béton, les structures métalliques et les techniques de renforcement. Les chercheurs ont amorcé leurs travaux et certaines pièces ont d’ailleurs été retirées de la structure à l’Île des Sœurs à cet effet. Pour tous les détails, veuillez consulter le programme recherche et développement.
Un premier projet de compensation de l’habitat du poisson est entamé à Saint-Ignace-de-Loyola dans l’archipel du lac Saint-Pierre. Il consiste en l’aménagement d’une terre agricole en plaine inondable qui favorisera la fraie des poissons et la protection de la biodiversité du secteur. Soulignons que les impacts de la déconstruction se limitent à la durée du chantier, alors que les effets des projets de compensation sont permanents. Le bilan à long terme sera positif.
Enfin, des assemblées publiques virtuelles se tiendront le 20 octobre pour les résidents de l’Île des Sœurs et le 29 octobre pour ceux de Brossard, afin de présenter les détails du projet. Les coordonnées de ces rencontres sont publiées sur la page Espace citoyen. Le public est également invité à suivre le projet en s’abonnant à l’infolettre vouée au projet.
Pour en savoir plus sur le projet de déconstruction, cliquez ici.