Témoignage - François Laforest | PJCCI
Témoignage - François Laforest
3 juin 2021 Carrière
Témoignage - François Laforest
François Laforest
Électricien principal, PJCCI

Pour François Laforest, électricien principal depuis 10 ans pour PJCCI, le pont Jacques-Cartier n’a plus de secret! Il entretient plus d’une centaine de panneaux électriques, tous nécessaires au bon fonctionnement de l’éclairage du pont, des voies, de la piste multifonctionnelle, du trottoir, des caméras, des feux de signalisation et du programme d’illumination du pont développé par Moment Factory.

 

Il y a environ trois ans, une des structures de feux de signalisation qui surplombent les voies et qui indiquent aux automobilistes quelles voies sont ouvertes ou fermées, a été endommagée par un camion à benne basculante : « à ce moment-là, tu tombes en mode urgence et l’adrénaline embarque. L’urgence du moment était de couper l’électricité et de fermer des voies pour la sécurité de tous ».

 

 

Pour François, travailler sur le pont Jacques-Cartier est très différent de travailler sur les autres structures, car il y a des points morts puisque que le pont est croche, mais aussi parce qu’il doit tenir compte des automobilistes, des cyclistes, des joggers et des piétons. « Malheureusement, la plupart des gens roulent vite et ne respectent pas la signalisation, donc parfois, ça peut être vraiment dangereux ».

 

Cependant, les dessous du pont sont beaucoup plus tranquilles et des secrets bien gardés y règnent comme la salle de bal située au Pavillon de l’île Sainte-Hélène. « Peu de gens ont l’occasion de visiter cet endroit, car c’est inaccessible au public, l’escalier d’origine dans la tour située du côté de La Ronde est spectaculaire et serait un endroit idéal pour tourner des films d’action », ajoute François, un sourire aux lèvres.

 

 

Lorsqu’on lui demande en un mot de décrire le pont Jacques-Cartier, il s’empresse de dire « Énorme ! » compte tenu de sa longueur, de sa forme géométrique et de sa complexité. C’est aussi parce que c’est le premier mot que sa fille a prononcé, après avoir subi un AVC, en regardant cet ouvrage emblématique de Montréal par la fenêtre du 11e étage du CHUM où elle était hospitalisée.

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